La commune de Kahi est une collectivité locale qui se trouve au centre du Sénégal dans la région de Kaffrine, plus précisément dans la partie sud de l’arrondissement de Gniby. Elle couvre une superficie de 276 Km2 . Elle est limitée au Nord par la commune de Boulel, à l’Est par le Département de Malem hodar et à l’Ouest par la commune de Ndiognick (Arrondissement de Birkelane). La commune est localisée au sein de la partie du Sénégal où la culture de l’arachide est dominante (bassin arachidier) avec une population de 21.490 habitants répartie au sein de 39 villages et 10 hameaux. Ainsi l’essentielle de ses habitants est composé d’agriculteurs qui gèrent pour la pluspart des exploitations familiales (petit mil, mais, sorgho, arachide) durant la saison des pluies qui couvre la période de Juin à Octobre.
La commune à l’instar de la majorité des localités du nord et du centre du pays, s’étend sur une zone sahélienne caractérisée par une période pluviométrique qui ne dure que trois mois.
Appartenant à la zone sahélienne, la commune de kahi présente toutes les caractéristiques climatiques propres à cette position géographique, ainsi la température moyenne annuelle tourne autour de 27° C. Seules deux saisons existent durant l’année :
Une saison sèche : C’est la saison la plus longue elle dure 9 mois d’octobre à Juin. Au cours de cette période, bien que le climat soit par moments influencé par les vents frais du nord (Alizés maritimes) au cours des mois de Novembre et de Mars, le climat reste dominé par la chaleur favorisée par un vent continental chaud et sec venu de l’Est du pays appelé harmattan.
Une saison des pluies : Elle dure de juin à octobre, période durant laquelle soufflent les vents de mousson humides venant du Sud.et facteurs de pluies, ainsi au cours de cette période l’on note une forte occupation de la population active de la commune par les activités agricoles.
Le relief est presque plat. Toutefois il existe un plateau dont les versants abritent des villages et des bas-fonds ou se pratique l’agriculture.
On note deux types de sols ; des sols « dior » (relativement sablonneux) dans la partie septentrionale de la commune et dans la partie méridionale de celle-ci existent des sols « déck » (relativement argileux)
Le réseau hydrographique est constitué de marres, de bassins au sol dont la durée de stagnation des eaux est éphémère (3 mois après la fin de l’hivernage). Il existe aussi quelques bas-fonds (vallées fossiles) qui étaient des ramifications de la vallée morte du fleuve Saloum, au cours de la saison des pluies, ils se remplissent et deviennent des cours d’eaux qui s’assèchent dès la fin de l’hivernage.
Deux types de nappes souterraines d’eau existent dans le sous-sol du territoire communal . C’est à partir de ces nappes que les populations se fournissent en eau potable:
La nappe Maestrichtienne avec une profondeur moyenne de 250m qui alimente les forages La nappe Phréatique dont la profondeur varie entre 50m et 70m qui alimente les puits dont ceux situés dans la partie nord de la commune qui fournissent de l’eau saumâtre .
Vallée fossiles durant la saison des pluies
La végétation dominante est la steppe arborée, la culture commerciale de l’arachide qui exige la disponibilité de vastes espaces déboisés, a beaucoup affecté le couvert végétal.
Néanmoins il existe deux forêts classées sur le territoire communal, il s’agit de la foret de Kassas de 1215 ha qui se situe au nord-ouest de la commune et celle de Kaffrine de 700 ha qui en plus de la commune de Kahi, est à cheval sur le Département de Maléme Hodar et sur la commune de Boulel.
Au niveau de la faune on compte quelques espèces comme; les chacals, des hyènes, des lièvres et des phacochères.
La population est estimée à 21.490 habitants (selon le recensement administratif effectué par les chefs de village pour l’année 2016). Les principales ethnies sont composées par les Wolof, les Peulh, les Sérère, et les Bambara.
La vie religieuse est dominée par l’Islam pratiqué par 97 % de la population souvent au sein des confréries religieuses comme les Mourides et les Tidiane et les hadres. Les Musulmans de la commune cohabitent dans une parfaite harmonie avec une minorité chrétienne.Il est important de noter qu’en plus de ces religions, certaines populations pratiquent toujours des croyances traditionnelles africaines quel que soit leur religion d’origine.