L’économie de la commune est essentiellement dominée par l’agriculture pluviale largement dépendant de l’hivernage qui ne dure que trois mois (Juillet à Octobre).L’agriculture est pratiquée de manière extensive. Les principales exploitations sont familiales et sont destinées à subvenir aux besoins des populations en ressources alimentaires et en revenus financiers.  
En raison de la pauvreté qui caractérise les paysans, l’agriculture reste à ce jour une activité pratiquée avec des moyens techniques très limités voire rudimentaires dans la plupart des exploitations. 
Les principales cultures alimentaires sont essentiellement composées de céréales comme le petit mil appelé « souna », depuis quelques années on note aussi une augmentation de la production de maïs. Le sorgho est plutôt cultivé aux abords des bas-fonds où le sol est argileux. 
Dans le cadre de la politique de développement de la production rizicole initiée par l’état du Sénégal, quelques exploitations de riz pluviales sont promues auprès de quelques agriculteurs. 
Les cultures commerciales sont largement dominées par ; l’arachide essentiellement destinée à être vendue soit aux industries de production d’huile, ou à l’exportation. Une timide production de sésame est constatée dans certains villages et reste ainsi très marginale. 

            Culture d'arachides
Difficultés de l’agriculture

- Le déficit de la pluviométrique noté au cours de certaines années, compromet le bon déroulement du cycle des semis à cause du manque d’eau. 
- L’accès aux semences (à suffisance et en qualité) et aux engrais pose un véritable problème aux agriculteurs car les conditions d’obtention de crédits destinés aux productions agricoles auprès des institutions financières ou auprès de l’état n’est pas à la portée du plus grand nombre. 
- La pauvreté des sols provoquée par la déforestation pour l’aménagement de surfaces cultivables et l’utilisation prononcée d’engrais chimiques depuis les années 60 rend le sol pauvre en humus et altère la structure de celui-ci. 
- La très faible mécanisation des équipements de production rend les rendements faibles. 

Il existe deux formes d’élevage : 
- L’élevage extensif pratiqué sur de grandes surfaces et souvent par les  
populations de l’ethnie Peulh. 
Le bétail est essentiellement composé de zébus, de moutons et de chèvres. 
- L’élevage domestique pratiqué presque dans tous les foyers où le bétail 
est composé de petits ruminants (chèvres moutons), quelques rares bœufs 
ou vaches et d’animaux de basse-cour (volaille) 


Difficultés de l’elevage
 
- Une insuffisance des points d’eau (abreuvoir de forage ou marigots) pour abreuver le bétail.  
- Le retard dans la disponibilité des vivres de soudure pour le bétail sur le marché. 
- Les conflits entre éleveur et agriculteur liés à la délimitation des parcours du bétail. 
- Le phénomène du vol de bétail qui commence à devenir un phénomène préoccupant pour les populations, les autorités locales et les forces de sécurité de la région de kaffrine (Gendarmerie) . 

Le commerce est souvent une activité d’appoint pratiquée en saison sèche lorsque les paysans ne fréquentent plus les champs. Nous pouvons distinguer deux types de commerce il s’agit :  
- du commerce de détail, exercé à travers des boutiques villageoises ou des étalages établis au niveau des grandes places des villages.
- des foires commerciales hebdomadaires appelés « Louma » organisées au niveau de certains grands villages centres situés non loin du territoire communal. Ces rencontres commerciales regroupent toutes les semaines ;les populations venues s’approvisionner en diverses marchandises ou venues vendre des produits agricoles , les commerçants de denrées et de produits manufacturés et enfin les négociants de produits agricoles et forestiers venus des grandes villes comme kaffrine , Kaolack,Touba ou Dakar 

Elle demeure une activité très marginale pratiquée par des artisants qui exercent dans le domaine de la construction immobilière, de la menuiserie d’art, de l’entretien mécanique (mécaniciens de motos ou de voitures) et de la construction métallique destinée parfois à l’entretien de l’outillage agricole (forgerons, soudeurs, menuisiers métallique), etc….
 Nos atouts économiques non encore ou faiblement exploités